Braves, braves petits tournesols qui ont essuyé les plâtres du jardin tout neuf !
Je les ai semés au pied du grand talus, avec dans l'idée qu'une fois grands, ils dépasseraient juste un peu du talus, pour faire "coucou" aux gens qui passeraient sur la route en haut (et à moi aussi, un "coucou" quand je sors de ma voiture, garée sur la parcelle supérieure). Ça a très bien marché.
Je ne vous dis pas mon émotion lorsque j'ai aperçu la première pousse ; quelque chose s'est ouvert en moi, comme si elle avait éclos au cœur de mon cœur.
Les grandes tiges - plus de deux mètres - ont supporté les orages, les vents forts en rafales, la tempête "Adrian" sans se briser.
Les premières fleurs sont arrivées en juillet, et se sont succédées jusqu'en octobre, novembre. Elles ont été longuement courtisées par les abeilles et d'autres insectes. J'ai aimé regardé les abeilles butiner jusqu'à tard le soir, quand la lumière, entre chien et loup, était presque à "loup".
Puis les graines se sont formées. J'ai vu les têtes s'incliner. En les pesant de la main, j'ai remarqué leur poids, et je me suis dit - mécréante que je suis - "au premier coup de vent je les retrouve par terre". Mécréante que je suis ! Pas du tout ! Les graines ont grossi, les tiges ont tenu, les orages sont passés sans faire broncher les tournesols.
En novembre, nous avons eu un passage de mésanges en même temps qu'une journée plus froide : en deux heures il n'y avait plus de graines...
Voilà une vie de tournesol, en 2018, dans mon jardin.
(Cliquez pour agrandir les photos)
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