Le nettoyage de la plate-bande fraîche m'avait donné des idées (voir ici), je poursuis donc mon travail sur cette partie nord.
Mon compost ayant été déménagé, le sentier qui y menait n'a plus de raison d'être. Il faut pourtant bien circuler... Et justement, "circuler"... mon nouveau sentier prendra donc une forme circulaire : depuis le coin de la terrasse, il longera la plate-bande, passera devant mon coin pépinière qui a remplacé le compost, puis sous le figuier avant de revenir au point de départ. Le sentier utilitaire se transforme en promenade. Ça change tout !
Avant-après depuis le haut (cliquer sur les images pour les agrandir) :
En pratique, j'ai tracé un nouveau sentier à la faucille pour rejoindre le figuier et coupé aussi le long de la pépinière jusqu'au sentier le long de la plate-bande.
Pour passer sous le figuier, j'ai supprimé certaines branches, comme on le voit sur les photos suivantes. C'est une opération délicate qui m'a demandé pas mal de réflexion, car j'aime l'effet "jupe" des branches de figuier qui touchent presque le sol, et qui permet "d'entrer" véritablement dessous comme on entre dans une grotte. En regardant l'arcure et le diamètre des branches existantes, j'ai pu anticiper leur évolution à moyen terme (cet été, avec les branches chargées de feuilles et de fruits) et ainsi tailler tout en préservant cet effet "grotte". Car cet endroit frais du jardin sera idéal pour y poser une chaise longue au plus chaud de l'année ! Et puis il a vue sur la mer...
Avant-après (oui, j'aime tant les "avant-après" !) :
Enfin, j'ai gratouillé le sol en surface afin de retirer le surplus de cailloux, favoriser la naturalisation des cyclamens plantés à l'automne dernier, et égaliser la pente.
Comme d'habitude, tout a été récupéré d'une façon ou d'une autre : les cailloux dans une allée ou en réserve pour les plus gros, le bois du figuier a fait quelques bûches mises à sécher dans le coin pépinière et les rameaux ont été coupés en petits morceaux et étalés sous l'arbre (où ils rejoignent les centaines de segments de ronce issus du premier nettoyage du figuier). Enfin, les herbes coupées ont été étalées dans le nouveau sentier.
Pour l'instant, j'en ai fini avec cette partie fraîche du jardin. Je n'ai plus qu'à entretenir le nouveau sentier, la plate-bande, et laisser la nature faire le reste.
Le principe étant, comme toujours, de réfléchir assez avant pour avoir à faire le minimum de travail physique, et de mettre le jardin sur la bonne voie afin que la nature se charge du gros boulot elle-même.
Un dernier avant-après vu d'en bas :
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