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Triangle potager (en confinement #4)

Le printemps hésite. Après de beaux encouragements à jardiner lors de la première semaine de confinement, le vent, puis la chute des températures et la pluie (et quelques flocons de neige) ont interrompu mes travaux. Peu de jours seulement, car me revoici déjà à l'action pour continuer mon tour de jardin.

 

Après la partie nord, j'ai tourné le coin de la maison et j'ai entamé le travail sur la partie potager, côté est de la maison, pour un petit nettoyage de saison.

 

Le potager est fait de deux parcelles, l'une en forme de triangle (en bas sur la photo), l'autre en trapèze (de l'autre côté de l'allée drainante empierrée). La parcelle trapézoïdale n'est occupée pour l'instant que par des plantes sauvages. J'y jette les herbes que je coupe ou arrache ailleurs, pour faire une petite préparation du sol facile. J'y mettrai ensuite des plants actuellement en train de germer au chaud : courges diverses, tomates, et ceux qui nécessiteront un repiquage : poireaux, salades...

 

C'est la parcelle triangulaire qui m'a occupée dernièrement. Elle a reçu mes semis en place. Radis, carottes, poireaux (qui seront à repiquer) persil, petits pois. Ainsi qu'une petite dizaine de vieilles pommes-de-terre germées qui ont très bien levé. Il reste encore un peu de place...

 

 

Le principe ici est le même que partout ailleurs dans le jardin : je ne mets la terre à nu que pour y mettre autre chose, une plante, des graines. Ainsi la terre est toujours couverte, le sol toujours occupé et vivant, et les jeunes plantes potagères bien protégées par les voisines sauvages qui leur coupent le vent et détournent l'attention des prédateurs.

 

Dans ce triangle, je laisse les plantes sauvages qui m'intéressent : celles qui poursuivent le travail de réhabilitation du sol, comme les mauves, dont j'ai gardé quelques pieds, ou des vesces qui captent l'azote, que je me contente de tailler régulièrement pour qu'elles n'envahissent pas les semis (les tailles vont dans les passe-pied pour donner l'azote au sol) ; des petites plantes jolies que j'aime, comme les géraniums sauvages, le mouron, les dames-d'onze-heure (ornithogales) etc. ; et enfin celles qui se mangent : fenouil sauvage, nepita, ail sauvage...

Sur les photos ci-dessus : fenouil sauvage, nepita, pomme-de-terre et sa punaise verte assortie, petit pois.

 

Les plantes cultivées poussent parmi les plantes sauvages, et je me contente de faire un peu de tri. Tout le monde semble bien s'entendre et je n'ai pour l'instant pas de problème de limaces ou de fourmis. Pourvu que ça dure !

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