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Les meilleures fraises du monde et les fourmis (en confinement #5)

Ma planche de fraisiers située entre mon jeune pommier et mon jeune poirier a fait quelques rejets, qu'il est temps de transplanter.

Or, ce secteur du jardin est littéralement couvert de fourmis, les Tapinoma magnum, et surtout de leur fourmilière qu'elles bâtissent dans la couche supérieure du sol (j'en ai déjà parlé ici). Les fraisiers écopent donc chacun d'un petit dôme terreux que je dois régulièrement dégager... et les fourmis adorent manger les fraises.

Comment faire pour avoir des fruits dans ces conditions ? 

J'ai remarqué que les fourmis préféraient s'installer dans des planches "propres", c'est-à-dire désherbées, avec peu de racines dans le sol. Je fais donc l'hypothèse, et j'espère,  que le contraire, un sol bien occupé par des plantes au réseau racinaire dense et proche de la surface, leur déplaira.

 

Petit avant-après. Sur la première photo, la tache terreuse à droite est une partie de la fourmilière qui court tout le long de la rangée.

 

Préparation de la seconde planche le long de la première car des jeunes fraisiers issus de rejet s'y sont déjà implantés :

- pioché juste en surface afin de retirer les grosses pierres (voir photo ci-dessous : autant on peut laisser des petites pierres en quantité raisonnable dans le sol car ça l'aère et le nourrit, autant ce genre de gros cailloux.... non) et les plus petites en surnombre (2 seaux pleins sur 2 m2) ainsi que l'inéluctable petite poignée de morceaux de verre...

 

- épargné au maximum les plantes sauvages afin qu'elles "tiennent" la place, tout en veillant à ce que celles qui restent ne fassent pas concurrence aux fraisiers.

- transplanté les jeunes fraisiers au milieu.

 Ces fraises sont les meilleures que j'aie jamais mangées. Une variété locale ("la fraise d'ici", vous savez ?), un terrain qui lui convient. Un parfum extraordinaire, un goût riche, doux, puissant, qui vous nappe le palais et vous comble...

 

Bref, si les fourmis pouvaient m'en laisser un peu, j'apprécierais !

 

Maintenant... Qui vivra verra !

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